College Druidique des Gaules

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La marelle : un jeu initiatique

Les fêtes populaires anciennes ont toutes une origine initiatique. Les anciens étaient bien plus «sérieux» que nous et ne s’amusaient pas à des jeux vains, en fait, ils ne jouaient jamais, ils se rassemblaient pour mimer le devenir cosmique et leur propre devenir. Ils ne pratiquaient pas la gaieté vulgaire mais, par contre, ils connaissaient la joie.

Ils nous ont légué, sous une forme très simple, une connaissance initiatique que nous ne comprenons plus et que nous abandonnons aux enfants qui, bien entendu, sont les derniers à pouvoir appréhender cette connaissance. Je pense par exemple, au jeu de la marelle auquel nos petites filles s’adonnent encore parfois dans les cours des écoles primaires. Sait-on que ce «jeu» n’est pas un simple jeu mais une danse initiatique qui nous vient du fond des âges et qui était encore pratiquée au Tibet par les moines, avant l’invasion Chinoise.

Il s’agit d’avancer soi-même en faisant bouger un palet et en ne servant que d’un pied, le second n’ayant le droit de se poser à terre que dans les cases doubles, au nombre de 2 fois 2, marquant ainsi le quaternaire issu de la dualité. La branche verticale comprend d’abord 3 cases, puis 1, l’ensemble formant ainsi une double croix : l’Esprit évoluant dans la matière, avec la Terre et le Ciel. Le jeu est donc composé de dix cases, symbole de la décade Pythagoricienne

On reconnaît tout de suite la théorie hermétique de la transmigration planétaire des âmes et les arrêts, chutes et rétrogradations éventuelles, lorsque le palet est mal projeté. Celui-ci doit être, en effet, poussé dans chaque case, l’une après l’autre, dans l’ordre. A chaque poussée réussie correspond un aller-retour migratoire qui n’est qu’une étape sur une longue route.

En même temps, l’individu qui «joue» à ce jeu, mime sa propre constitution, car le palet symbolise notre CORPUS (corps matériel) qui doit s’incarner, qui descend, se repose sur une des 7 planètes du système solaire. Le pied qui saute représente l’ANIMUS (âme) trait d’union entre le matériel et le spirituel. le SPIRITUS (le spirituel) est symbolisé par le pied qui reste en l’air et ne redescend (ne se manifeste dans le monde matériel) que rarement.

 

Druidesse /|\ MORGANE

 

D’après Henri Blanquart - « les mystères de la natavité christique »

 

 

 



30/08/2018
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