College Druidique des Gaules

College Druidique des Gaules

Celtisants! Druidisants! Où sont nos racines

Il nous est permis de rêver dans la recherche de nos ancêtres. Les Celtes druidisants de l’époque actuelle cherchent dans, dans leur religions païenne, les repères éparpillés dans le temps. Les contes, les légendes, restent le point capital de la transmission qu’il nous faut toujours, malgré tout, décrypter, car, la tradition orale est un véritables exercice mental et il est loin le temps où les futurs bardes  devaient connaître par cœur plus de 22 000 vers.

 

Néanmoins, les poètes et troubadours qui parcouraient la Gaule, ont pu perpétuer la Tradition. Leur grand répertoire était le demi-phrase, avec des mots à moitié escamotés ; d’un humour délicat, parfois jovial, selon les circonstances. Certains sont devenus les « fous » qui pouvaient se permettre de dire au roi ce que nul n’aurait osé lui dire sans risquer une exécution immédiate.

 

Guerriers, poètes, artistes et mystiques, les peuples celtes ont édifié une civilisation dont nous commençons à peine à prendre la mesure. La discipline n’était pas leur plus grande qualité. Nomades, voyageurs, aventuriers, la construction en pierres ne faisait pas partie de leur grandes préoccupations.

 

La musique, les sons harmonieux, les vibrations ont toujours fait partie de leur vie. Les oiseaux aux plumes brillantes adoucissent l’air de leurs chants de grand triomphe. Les cieux exultent, la terre est joyeuse et elle répète cent fois l’écho de son « alléluia » et le chœur chantant de la nature, élève son « hosanna » jusqu’au plus haut du ciel.

 

En bons païens, ils étaient « naturistes » et vénéraient les bois, les fontaines, les fleuves, les océans et, de tous les pays européens où les anciens Celtes ont vécu, la Gaule est la plus riche en dieux. Chaque tribu, chaque village, avait ses propres divinités tutélaires mais, certaines, étaient vénérées quasiment sur tout le territoire, et, parmi elles, ont peut citer :

 

LUG, ou LUCELLOS, dieu polytechnicien, voyageur et marchand, représentant de toutes les sciences et de tous les arts. Il joue de la harpe qui retransmet la tonalité du verbe et relie tout un chacun à sa puissance originelle. De nombreuses villes de France tirent leur nom des anciens lieux de culte qui lui étaient consacrés, à commencer par la plus connue de toutes : Lyon - Lugdunum (1).

 

SUCELLOS, le dieu au « maillet » qui donnait aussi bien la vie que la mort car il régnait sur les deux mondes.

 

CERNUNOS, le dieu-cerf, lien entre le cerf mésolithique et le taureau mégalithique. Il symbolise la sagesse suprême et, les saints bretons Kornely ou Edern, notamment, en perpétue le nom. Il était le grand maître de la forêt et des bêtes sauvages et illustre la puissance fécondante de la nature.

 

TARANIS, dieu gaulois du tonnerre, maître du ciel, de sa colère vient la peur des Gaulois que le ciel ne leur tombe sur la tête (2)

 

TEUTATES, chef de tribu, père du peuple, dieu de la guerre, maîtres des forêts, un peu frustre, partisan de sacrifices rituels mais, pour le bien des peuples dont il a la charge. Il plonge les guerriers celtes dans son chaudron pour leur assurer l’immortalité.

 

LYR, dieu des océans, était d’une rectitude sévère, il ne tolérait pas les compromis, le courroux du dieu de la mer déclenchait de terribles tempêtes.

 

ESUS, symbole de l’énergie universelle et de la force créatrice, principe primordial de la religion druidique, il était l’un des amants de la Grande Déesse. Comme elle, lui aussi pouvait avoir 3 visages.

 

Nos ancêtres avaient une vénération commune pour les déesses. Il y eu même parfois des débordements matriarcaux avec les prêtresses des îles de Man ou de Sein (3) entre autres.

 

Le plus anciens cultes fut celui de DANA ou ANA (4), la grande Déesse mère, celle de qui tout émane et qui sera symbolisée plus tard par les vierges noires, les « Notre Dame ». Les « Matres », étaient des déesses mère, déesses de la terre, des sources, des rochers et, étaient souvent représentées par 3, comme la triple « Brigitte » 

 

En digne fille de Dana, il ne faut pas oublier KORRIDWEN, notre « mère à tous », déesse de la terre nourricière. Avec son chaudron sacré, véritable corne d’abondance, elle nous fait savoir qu’il faut partager, que chacun, dans son évolution, a le droit à sa part de vie, de joie mais aussi de chagrins, car, tout fait partie des cycles inévitables de la vie et de la mort.

 

Nos églises actuelles (5) sont pratiquement toutes construites sur des lieux druidiques ou sacrés de « l’ancienne » mais toujours jeune religion. Elles ont remplacé les dieux et les déesses par des saints ou des saintes aux noms et consonances du passé lointain, mais dont les attributions sont souvent les mêmes que celles que prêtaient nos ancêtres à leurs propres divinités, d’où, également le nombre impressionnant de « Notre Dame » en l’honneur de la grande déesse primordiale.

 

 

 Nos cultes païens nous on appris le respect de la nature et l’amour de toute chose vivante et c’est ce que nous nous efforçons de perpétuer de nos jours.

 

          

                                                                                                       DRUIDE /|\ KENGREDOUR

 

 

 

Commentaire du Druide /|\ KadFeal sur ce texte

 

(1) En Gaulois, le dunum est une sorte de village fortifié. Lugdunum signifie donc le village de Lug.

 

(2) on peut supposer aussi qu’il s’agit du souvenir d’une catastrophe cosmique comme la chute d’un énorme météorite.

 

(3) Qui seraient à l’origine du départ du Druide /|\ RAM vers l’Est.

 

(4) La célèbre Sainte Anne, si chère aux Bretons

 

(5) Sauf les édifices modernes qui n’ont plus aucun caractère sacré

 



30/05/2018
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