La Bruyère
De la famille des éricassées, la Bruyère est un sous-arbrisseau qui fleurit, hermaphrodite, de juillet à septembre, en tapis rouge-lilas, parfois violacés, sur des sols ingrats, caillouteux et secs, des landes où paissent les moutons.
Elle a servi à la fabrication de balais, elle régale les abeilles du nectar de ses mille clochettes. Ses racines très dures, résistantes au feu sont utilisées, notamment à St-Claude pour la fabrication des pipes. Ses copeaux servaient à allumer les feux et son écorce à tanner les peaux. La terre de bruyère est très utilisée pour faire pousser les plantes qui craignent les sols calcaires.
Sa plus grande vertu est de soigner les reins (en botanique, son nom Ura vient d’urinaire) grâce à l’arbutine que contiennent ses fleurs. Elle élimine tâches de rousseur, dartres, rougeurs et soigne les inflammations de la prostate et de la goutte. C’est aussi un excellent d »épuratif.
Consacrée à Vénus, Isis et la déesse gauloise Uroica, rouge et passionnée comme la reine des abeilles, elle castrait ses prêtres comme Cybèle. Elle est la plante de la rêverie des amoureux sur la lande déserte de l’éternité, aussi proche de l’amour que de la mort.
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