College Druidique des Gaules

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QUI ETAIT PHILEAS LEBESGUE (initiateur de Paul Bouchet Grand Druide /I\ BOD KOAD)

Philéas Lebesgue, né le 26 novembre 1869 à La Neuville-Vault près de Beauvais (Oise), fut maire de cette petite commune jusqu’à sa mort. Sa vie durant il exploita lui-même la ferme reçue de ses parents. Ce travail le mit en contact permanent avec la nature, mais l’empêcha de donner à son œuvre le degré de perfection littéraire qu’il eût désiré, pour ce qui est des romans.

 

En plus de sa langue maternelle, le Français, il parlait, non seulement le Portugais, le Grec, le Serbo-croate, mais aussi l’Allemand, l’Anglais, l’Italien, l’Hébreu et le Sanscrit. Les idiomes bretons, gallois et irlandais lui étaient familiers. Le Mercure de France lui confia sa rubrique des lettres portugaises, néogrecques et serbo-croates.

 

Régionaliste, il siégea comme juré au concours annuel des « Rosalies ». Il reçu le prix de l’Académie des jeux floraux de Toulouse. L’Académie Goncourt lui accorda sa plus haute récompense : « le legs Geoffroy ». Il fut membre de l’Académie et de la Société des écrivains des Provinces françaises, de 1936 à sa mort. Il était aussi membre de l’académie Ronsard et, l’Académie française, après lui avoir décerné le prix « Dupan » créa pour lui son grand prix de poésie.

 

Membre du Collège Bardique des Gaules, il fut consacré « Grand’Druide du Gorsed » de Bretagne en 1939.

 

Il reçut le mandat des poètes « Création de Pierre Béarn » et le « Grand prix d’honneur » du 20è congrès des écrivains, mouvement des Provinces françaises en 1951.

 

Philéas Lebesgue s’éteignit 11 Octobre 1958, âgé de 89 ans. Après un modeste service de vêpres funèbres dans la vieille église de son village, il fut inhumé dans le caveau du cimetière qui entoure l’édifice, depuis l’époque mérovingienne.

 

 

 

Le printemps

(poème de Philéas Lebesgue)

 

Le fluide arc-en-ciel,

Sur le cerisier blanc, a jeté son écharpe,

Sur le cerisier blanc d’où sort un son de harpe,

Et qui vibre au soleil ;

Dans la gaze éblouissante

Du fluide arc-en-ciel,

Vont et viennent les abeilles ;

Au cœur des fleurs tremblantes,

Elles chantent,

En quêtant leur miel…

 

 



02/07/2018
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