Texte de PAUL BOUCHET
TEXTE DE PAUL BOUCHET, Grand Druide /|\ BOD KOAD
Fondateur du Collège des Druides, Bardes et Ovates des Gaules, en abrégé C.D.G
Avertissement - Ce texte, rédigé en juin 1977, figure en préface d’un ouvrage du fils de Paul Bouchet, René Bouchet, Druide /|\ Renatos Bod Koad, décédé récemment : «NOTRE HERITAGE CELTIQUE ». C’est une façon pour nous de lui rendre un hommage posthume.
De toute évidence, si notre Collège Druidique a pu subsister jusqu’à nos jours au sein de la civilisation Judéo-Chrétienne, et, de même se manifester, ce ne peut-être qu’avec l’aide des Grands Etres Celtes, attachés au salut de notre race. Le Druidisme se définit comme étant l’expression de toutes les forces psychiques, intellectuelles et physiques s’exerçant sur cette partie du monde occidental qui le vit naître et plus spécialement sur la race Celte (1) modelée par ces influx.
L’essence même de cette doctrine s’est transmise jusqu’à nos jours par les Triades Bardiques», la science et la cosmogonie et par le magnifique pentacle dit « Croix Celtique ou Druidique », dont toutes les cotations mathématiques sont écrites dans les tracés régulateurs et l’ymagerie ésotérique des cathédrales. Que de soins pour nous le transmettre ! Cela suppose de notre part autant de soins pour le transmettre à d’autres et le faire épanouir.
Ainsi, le Collège, s’épanouissant en Celtique et dans le monde occidental (2), il est un des plus grands héritiers de la Tradition Druidique. Les Druides ne méconnaissaient nullement la haute valeur des Enseignements donnés par les « sages » de toute autre religion et se défendent, encore de nos jours, de lutter contre eux mais, ils professent que leur doctrine est la seule entièrement adaptée à l’esprit des Celtes. Pas plus qu’il n’est possible de cultiver certaines plantes, d »élever certaines espèces sur notre sol, il n’est possible d’y développer certaines conceptions, dont la valeur n’est pas mise en cause, mais qui sont inacclimatable en Celtique.
Inversement, le Druidisme, expression du Génie Celtique, ne cherche pas à se propager parmi d’autres races (3), il ne se targue pas d’une « Révélation Unique » faite par une entité « supra-humaine », un démiurge se disant d’essence divine, et dont les enseignements doivent être considérés comme la « seule expression d’une incontrôlable vérité, dogmatiquement enseignée avec interdiction d’en discuter les moindres termes »(4). Ce dogmatisme n’est pas conforme à l’esprit Celte, mystique soit, mais raisonneur. Nous professons que la VERITE est la synthèse de l’observation des faits, de la logique et de la raison.
La LIBERTE est le pont d’équilibre entre toutes oppositions. Les 3 buts de l’existence qui la ramène à sa plénitude sot : l’AMOUR, la VERIE, la CONNAISSANCE, d’où les 3 principes de notre idéal Druidique : AIMER, CREER, APPRENDRE, avec son corollaire : ENSEIGNER pour ne pas garder égoïstement son acquit. Les 3 péchés majeurs qui font rétrograder l’être humain en ABRED, c'est-à-dire dans sn évolution, sont : l’ORGUEUIL, la CRUAUTE et le MENSONGE. Les Druide sont donc censés détenir les clés du salut de notre race, de la parfaite expression de son AWEN (5).
Or, nous pouvons nous apercevoir que, faute d’avoir utilisé ces clés qu’elle a rejetées, la civilisation actuelle s’est embourbée dans un sombre chaos, et, à l’heure actuelle les valeurs occidentales sont sérieusement remises en question par les peuples du Tiers-Monde. Or, il est évident que nous ne pouvons apporter notre pierre à la construction mondiale si sous sommes en déséquilibre avec nos propres valeurs. Pour que l’Occident participe avec harmonie à la forme du monde, encore faut-il qu’il soit en harmonie intérieure.
Bien que leur enseignement fut purement oral, es Druides ne prohibaient point l’écriture, mais ils estimaient qu’une leçon comprise et non apprise n’a besoin que de quelques signes ou symboles pour servir d’aide-mémoire et que les textes écrits sont trop superficiels pour assimiler les données de sciences qu’il serait imprudent de confier à tous les étudiants. Si les initiés se refusent toujours à divulguer certains enseignements, il n’en résulte pas moins que les Druides ont laissé derrière eux, implantés dans le sol Celtique, de gigantesques blocs de granit, fichés comme des prises de courant dans le réseau d’ondes telluriques qui sillonnent la planète tel un système nerveux. Chaque menhir se dressant vers le ciel capte également les ondes cosmiques émises par les astres. Il se trouve être ainsi un émetteur-récepteur d’ondes radio-actives auprès duquel peuvent venir se recharger en force psychiques, les Druides.
Au moyen des pierres levées dont Carnac est l’un des exemples, ils surent calculer la durée de la Grande Année Solaire en étudiant la précession des équinoxes et, constatèrent que celle-ci, de 25.446,96 ans, était fonction de :
1/ de l’éllipcité d’une orbite décrite dans le ciel autour d’ESUS (VEGA), second foyer des ellipses planétaires et donc, autour d’un nouvel astre plus élevé encore.
2/ des rapports entre l’inclinaison de l’axe polaire et du déplacement du pôle magnétique.
Ils découvrirent les foyers de radiations de la Terre et les courants telluriques. Ils en conclurent que la Terre est un être vivant et constitué comme tel, d’une cellule animée par les mouvements des planétoïdes autour d’un foyer central (Soleil), décrivant lui-même des mouvements elliptiques.
Or, la science toute récente du XXème siècle, qui à découvert et situé, grâce au microscope, la constitution de l’atome et sa vie conditionnée par le nombre variable d’électrons tournant autour du noyau central ou neutron, n’en est pas encore arrivée à en déduire les rapports existants entre :
- cette vie interne de la Terre, génératrice des courants telluriques ou marins, qui en vivifient la « coquille »
- les séismes et les éruptions volcaniques,
- la vie du monde astral, englobant le monde solaire avec son cortège de planètes,
- les phénomènes météorologiques.
Ceci reste l’un des secrets de la Science Druidique, qui, absolument seule parmi les religions initiatiques, sut tirer de ces découvertes les rapports de causalité entre les phénomènes métaphysiques qui enseignent les lois de l’évolution de l’Âme, étincelle divine.
Il résulte de ces observations, que le Druidisme ne dissocie pas les études des sciences physiques de celles de l’occultisme : Astronomie et Astrologie, les premières portant leur attention sur les manifestations visibles de l’Univers : illimité, en perpétuelle création, sans commencement ni fin, comme DIEU lui-même, dont il est la manifestation
Tout être, infime ou immense, est un Monde en soi, et un monde en perpétuelle évolution, plus ou moins consciente selon son état d’évolution dans l’échelle hiérarchique des êtres. Les uns ont un état « physique », les autres en sont momentanément détachés et leurs âmes en préparant l’épreuve d’une matérialisation ou incarnation future dans un corps nouveau, ont également pour mission de guider vers la connaissance, les esprits des « vivants ».
Mettre l’humain occidental en accord de vibrations avec ces puissances visibles ou non, pour lui permettre d’accélérer son évolution consciente vers plus de connaissance et de perfection est le noble but du Druidisme
PAUL BOUCHET
GRAND DRUIDE /|\ BOD KOAD
Mise au point du Druide/|\ KadFeal, Officiant de la clairière Morgane du CDG, afin de lever toute équivoque, toute lecture spécieuse ou toute mauvaise compréhension de ce texte.
- En Druidisme, nous l’avons déjà précisé, le mot « race » n’a aucune connotation raciste ou exaltant la supériorité d’une race sur les autres, il ne s’agit que d’une constatation physique et géographique et qui ne concerne que l’ensemble des peuples occupant la partie occidentale de l’Europe connus sous le nom de Celtes.
- Quand on parle de monde occidental, il s’agit bien entendu de « culture occidentale » qui s’est implantée aux 4 coins du monde avec les arrivées de colons européens. Il y a de très fortes communautés druidiques en Amérique du Nord (Canada-USA), en Amérique du Sud (notamment Brésil) et même en Australie.
- Le Druidisme se refuse à toute forme de prosélytisme qui serait totalement en contradiction avec son esprit de liberté.
- Souvent même sous peine même d’y laisser la vie.
- Âme collective de la race Celte
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