College Druidique des Gaules

Bornéo a été de tout temps une île, c'est-à-dire un endroit isolé de notre terre. Autour de Bornéo, les peuples ont échangé, ont lutté, se sont transformés. De ce fait, il se produit qu’au 20^ème siècle il existe encore à Bornéo des peuples qui vivent à l’âge de la pierre.

Nous pouvons comparer deux civilisations : une traditionnelle, l’autre dite de « progrès ».

Je pose la question : « dans laquelle préférez-vous vivre » ?

L’écologie qui, étymologiquement, est l’étude du milieu domestique (oïkïa en grec veut dire maison) doit-elle seulement maintenir ce qui existe à une époque donnée ou doit-elle intégrer l’évolution ? Tant que nous restons à ce niveau, le débat est ouvert.

Regardons la nature accomplit son œuvre sur un terrain en friche. Sur le sol nu apparaissent des mousses qui enrichissent le sol suffisamment pour que l’herbe puisse y pousser. L’herbe, par sa puissance, étouffe la mousse qui disparaît et l’herbe continue d’enrichir le sol. Ainsi la bruyère trouve une terre qui lui permet de prospérer, mais envahit l’espace au détriment de l’herbe. Viennent ensuite les ajoncs et les ronces, les bouleaux puis les chênes, chacun éliminant le précédent par sa plus grande puissance. La stabilité végétale est acquise par le chêne qui a le maximum de puissance.

Nous observons, dans notre société, que l’homme n’est pas au maximum de sa puissance. Notre époque matérialiste nous le montre bien. Il y a donc lieu de s’attendre à une évolution de l’humanité avec une transformation de notre cadre de vie. La réponse du Druidisme est simple, le Druide, en tant qu’homme du chêne, est l’homme de la plus grande puissance. Et, la plus grande puissance est l’INCREE. La stabilité recherchée par l’écologie se situe dans le divin. Le temple est seulement le moyen d’accéder au Divin. Le Druidisme doit donc proposer une voie supérieur comme une défense des lois de la nature dans une vision élevée de celle-ci.

En ce sens, le Druidisme peut apporter une réponse.

Druide /I\ Kevrinel